Le vaccin contre le choléra est recommandé pour les voyageurs se rendant dans des pays où sévit le choléra. Cette maladie diarrhéique aiguë se transmet par l’eau ou les aliments contaminés. Deux doses du vaccin oral, espacées de deux semaines à deux mois, procurent une protection de courte durée. Pour les séjours courts dans une zone à risque, une seule dose suffit. Les effets secondaires gastro-intestinaux sont bénins. Bien que facultatif, ce vaccin anticholérique reste le meilleur moyen de prévention contre cette infection qui peut être grave. Il est donc vivement conseillé de se faire vacciner avant un voyage en zone d'endémie.

La diarrhée du voyageur est une infection intestinale fréquente chez les voyageurs. Elle est causée par des bactéries ETEC présentes dans l’eau ou les aliments contaminés. Un vaccin oral est disponible pour prévenir cette pathologie débilitante. En deux doses espacées de deux semaines, il confère une protection de courte durée. Ce vaccin est bien toléré, avec peu d’effets secondaires. Bien que non obligatoire, il est recommandé pour les séjours en zones à haut risque d’ETEC. En prévenant la diarrhée, ce vaccin anticholérique améliore le confort et la sécurité des voyages dans les pays en développement.

L'hépatite A est une infection virale du foietransmise par de l’eau ou des aliments contaminés. Répandue dans les pays en développement, elle peut gravement affecter les voyageurs. Le vaccin contre l’hépatite A est donc essentiel avant de se rendre en zones d’endémie. Une seule dose assure une protection de longue durée après 2-4 semaines. Ce vaccin inactivé est très bien toléré. Grâce à seulement deux injections espacées de 6 mois, il confère une immunité renforcée. En prévenant cette hépatite potentiellement fulminante, ce vaccin réduit considérablement les risques sanitaires des voyages à l'étranger.

L’hépatite B est une infection virale grave du foie transmise par le sang ou les liquides biologiques. Endémique dans certaines régions du monde, elle représente un risque pour les voyageurs. Le vaccin contre l’hépatite B est donc essentiel avant de se rendre dans ces pays. Il nécessite trois injections sur six mois pour une protection prolongée. Ce vaccin recombinant est très sûr et efficace. En prévenant cette hépatite potentiellement mortelle, transmissible par contacts sexuels, soins médicaux ou articles contaminés, ce vaccin réduit considérablement les risques sanitaires des longs séjours à l'étranger. Il devrait être systématique chez les voyageurs dans les zones d'endémie.

La fièvre africaine à tiques est une maladie virale transmise par des tiques pouvant entraîner de graves complications neurologiques. Présente dans une partie de l'Afrique subsaharienne, elle représente un danger pour les voyageurs en safari ou randonnée. Le vaccin antitétanique à base de virus vivant atténué nécessite deux à trois doses à plusieurs semaines d'intervalle pour une protection de dix ans. Relativement coûteux et pas toujours disponible, il n'est indiqué qu'en cas d'exposition prolongée en pleine nature dans une zone d'endémie. Malgré son intérêt limité, ce vaccin réduit les risques de contracter cette redoutable maladie fébrile d'Afrique australe.

La dengue, le chikungunya et le zika sont des maladies virales transmises par les moustiques dans les régions tropicales. Ces infections provoquent de la fièvre, des douleurs articulaires ou musculaires handicapantes. Il n’existe pas encore de vaccin contre le chikungunya et le zika. Celui contre la dengue est indiqué chez les adultes ayant déjà contracté cette maladie. Bien que partielle, la protection vaccinale réduit la probabilité de contracter à nouveau cette redoutable fièvre hémorragique. Pour se prémunir de ces infections tropicales invalidantes, la prévention contre les piqûres de moustiques reste donc capitale pour les voyageurs dans les zones d’endémie.

La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par des moustiques infectés, présente en Afrique et en Amérique du Sud. Potentiellement mortelle, elle nécessite une vaccination obligatoire pour les voyages internationaux dans les pays à risque. Administré en une seule dose, le vaccin antiamaril procure une immunité prolongée contre la fièvre jaune. Très efficace, ce vaccin vivant atténué est généralement bien toléré. En prévenant cette redoutable infection, il réduit considérablement les risques sanitaires des séjours en zones tropicales d'Afrique ou d'Amérique du Sud. La vaccination antiamarile est donc essentielle pour tout voyage dans ces régions.

La fièvre typhoïde est une infection bactérienne potentiellement mortelle, contractée par consommation d'eau ou d'aliments contaminés. Endémique dans de nombreux pays, elle représente un risque majeur pour les voyageurs. Le vaccin contre la fièvre typhoïde est donc recommandé pour les séjours prolongés en zones d'endémie. Administré en une dose unique par voie orale ou injectable, il confère une protection de quelques années contre cette redoutable maladie. Bien que non obligatoire, ce vaccin antityphodique réduit de façon significative les risques de contamination lors de voyages dans des contextes sanitaires précaires. Il permet de prévenir efficacement cette grave infection gastro-intestinale.

La grippe est une infection virale respiratoire très contagieuse qui circule surtout en hiver. La vaccination antigrippale est recommandée pour les voyages à cette période, en particulier vers l’hémisphère Sud. Le vaccin injectable quadrivalent cible les souches grippales saisonnières et offre une protection satisfaisante. Une seule dose annuelle est nécessaire. Ce vaccin inactivé est bien toléré. En prévenant la grippe, il réduit le risque de complications pulmonaires graves chez les voyageurs à risque. Il limite aussi l’importation de souches par les flux de voyageurs intercontinentaux. La vaccination antigrippale devrait donc être systématique avant les séjours hivernaux dans l’hémisphère Sud.

La maladie de Chagas est une infection parasitaire transmise par des insectes hématophages en Amérique Latine. Potentiellement mortelle, elle ne dispose pas de vaccin. La prévention repose sur les mesures d'éviction et de protection contre les triatomes vecteurs : moustiquaires imprégnées, répulsifs, vigilance dans l’hébergement rural. Le risque de transmission orale impose aussi prudence alimentaire et hygiène. En l'absence de vaccin, ces précautions anti-vectorielles et d'hygiène sont cruciales pour prévenir cette parasitose lors de voyages ruraux en Amérique Centrale et du Sud. Associées au dépistage précoce, elles permettent de réduire l’impact de cette maladie tropicale négligée chez le voyageur.

La rage est une maladie virale mortelle transmise par la salive d'animaux infectés. Toujours d'actualité dans de nombreux pays, elle représente un risque majeur pour les voyageurs. La vaccination antirabique pré-exposition est donc fortement recommandée pour les séjours prolongés ou aventuriers, surtout en Asie et en Afrique. Administrée en trois doses sur un mois, elle permet de prévenir efficacement la rage en cas d'exposition à haut risque. Ce vaccin assure une protection de plusieurs années. Bien que coûteuse, cette immunisation préventive contre un virus fulgurant et fatal est un investissement judicieux pour les voyages dans des pays à risque.

La rougeole et la rubéole sont des infections virales très contagieuses pouvant provoquer des complications. Les oreillons entraînent une atteinte inflammatoire des glandes salivaires. Ces maladies infantiles peuvent toucher l’adulte non vacciné. La mise à jour du vaccin ROR, en une ou deux doses, est donc recommandée chez les voyageurs non immunisés se rendant dans des pays d'endémie. Ce vaccin vivant atténué procure une protection prolongée. Il prévient ainsi la transmission de ces virus par les flux de voyageurs internationaux. Le rattrapage vaccinal contre cette triade infectieuse est important avant un long séjour à l'étranger.

Le tétanos, la diphtérie et la coqueluche sont des infections bactériennes graves pouvant être mortelles. La poliomyélite est une maladie invalidante. Ces maladies demeurent préoccupantes dans de nombreux pays. Un rappel du vaccin dTcaPolio tous les 10 ans est donc essentiel chez l’adulte voyageur. Cette injection unique permet de réactiver l’immunité contre ce quatuor d’infections. Ce vaccin inactivé est très bien toléré. En garantissant une protection individuelle prolongée, il empêche aussi l’importation de ces maladies lors des retours de voyage. Le rappel décennal dTcaPolio devrait être systématique chez tous les grands voyageurs.

Recommandé pour tous les voyageurs

Outre les vaccins spécifiques aux pays, la mise à jour des vaccins de routine est capitale chez les voyageurs. Les rappels contre le tétanos, la diphtérie, la coqueluche, la polio, les méningites, le zona, le pneumocoque, l’hépatite B, les HPV et la rougeole-rubéole-oreillons préviennent ces maladies infectieuses aux complications redoutables. Ces vaccins inactivés ou atténués procurent une protection prolongée après quelques doses. Bien tolérés, ils assurent une immunité individuelle et collective. Complétant les vaccins destination-dépendants, ces injections de routine sont un rempart essentiel contre les infections véhiculées par les flux de voyageurs internationaux.

Turista: Azithromycine ou Suprax

Acetazolamide / Dexaméthasone : Recommandé pour prévenir le mal aigu des montagnes (MAM).